Wayan, notre hôte, nous a proposé de faire une descente en VTT depuis le mont Batur. C’est uniquement de la descente sur des petites routes et des chemins, garantie sans cascade, on a testé.
Départ vers 8:30 après le petit-déjeuner sans équipement spécial, juste tennis short et tee-shirt + une couche supplémentaire pour Marie-Anne au cas où ! Le mont Batur culmine à plus de 1 700 mètres, nous ne partirons pas du sommet mais d’une route sur le flanc de ce volcan actif qui est une montagne sacrée pour les hindouistes.
Après 45 minutes de route, notre premier arrêt est une pose « touristique » dans une plantation de café et de thé. C’est l’occasion de voir des caféiers, cacaotiers, … et de sentir muscade, cannelle, … puis de déguster divers cafés et thés. Les cafés étaient vraiment très bons avec beaucoup de parfums différents (avocat, cacao, …). Mais la cerise sur gâteau (si je puis dire 😵💫), c’est le café issue du caca de mangouste (pas dégusté 😳 trop cher). La mangouste choisit ses grains, ils fermentent lors de la digestion et sont restitués dans les crottes de la mangouste. D’après les explications, il y a un sérieux lavage avant la torréfaction pour éviter la diffusion des bactéries et autres … (voir Pangolin ! 😷).
Encore 10 minutes de route et on arrive au dessus du lac de la caldera du volcan, la vue est spectaculaire mais le temps est un peu brumeux en altitude. À côté du lac il y a un cône avec une coulée de lave, restes de l’éruption de 1968. La derrière éruption (moins importante) date de 2000.
10 minutes de plus et on trouve notre guide pour la descente, la camionnette accompagnatrice et les vélos. On teste et règle les VTT et c’est parti pour 25 km de descente et 2h30 environ. On débute par une partie goudronnée assez roulante, les mains sur les 2 freins. Il fait bon, pas trop chaud.
Bifurcation vers un chemin pour découvrir les cultures locales : d’immenses champs d’oeillets d’inde oranges utilisés pour les offrandes, des choux, des piments, des tomates, … beaucoup de fruitiers aussi, des mandariniers principalement. Tout au long de la descente, on verra aussi des élevages de poulets et de cochons (petits ou moyens jamais de grandes structures). Et aussi des coqs de combats enfermés dans des cages pour qu’ils soient exités avant de combattre.
Et c’est la panne, Marie-Anne a crevé du pneu arrière qui était complètement lisse. Organisation balinaise : le guide appelle la camionnette suiveuse qui a des vélos de recharge, nouveau réglage de vélo et Marie-Anne repart c’est presque comme sur le Tour de France 😂.
On alterne petites routes et chemins, on visite une maison traditionnelle de paysans maraîchers qui élèvent quelques cochons. Plus loin, un temple est envahi par de très très grosses araignées qui ne piquent pas. On s’arrête aussi pour voir le travail des artisans qui fabriquent les décorations pour les temples dans de petites cabanes et bois et bâches.
Vers la fin du parcours, on traverse des rizières sur des chemins avec pas mal de trous. À chaque arrêt, notre guide nous explique la vie à Bali dans les campagnes.
Puis c’est l’heure du repas, on est accueilli par un artiste peintre qui nous sert un repas délicieux dans le jardin de sa maison. Retour à Bedulu (c’est là que se trouve notre villa), avec les fesses un peu endolories.
Voici quelques photos de notre descente :
Dernière modification le 27 mai 2022 à 9:50 par Alain












